Samedi 22 février, après 2 jours de voyage en train éprouvants ou un réveil à un horaire indécent pour un vol matinal, tous les participants se retrouvent autour de la piscine de l’Olive Branch. A peine le temps d’admirer le coucher de Soleil pour les derniers arrivés de la team courses, Hélène nous guide vers l’autre resort de grimpeurs du coin pour se taper les bonnes pizzas au nom des secteurs locaux préparées par son pote (qui fait même du sans-gluten ! Faut juste pas avoir envie de manger en même temps que les autres).
Dimanche, Hélène et Pierru restent sur la thématique comfort food et inaugurent les cuisines des gites à l’équipement disparate pour nous préparer croques-madames et frites savoureuses, l’émerveillement devant la découverte d’air-fryers faisant presque oublier l’absence d’économe et les plombs fragiles un peu handicapants quand on doit cuisiner pour 14…
Lundi on mange les penne al broccoli de Michele, qui après s’être démené pour s’adapter à toutes les restrictions alimentaires (le pas végé sans gluten c’est avec ou sans piment ?) désespèrera de voir sa création assaisonnée au salmorejo du Mercadona (…de la confiture aux cochons). Le déjeuner ayant été léger, on se rattrape en se calant aux poires belle-Hélène (ça va, la glace à la vanille est pas complètement partie avec le brownie de la veille).
Mardi, on voyage, petit déj andalou (pain frotté à l’ail, à la tomate avec Jambon), fajitas parfumés au pimenton de la Vera Dulce pour déjeuner…
Souffrant toujours de PTSD depuis la première session courses après un lever à 4h30 du mat avec 200 items à trouver dans un magasin au rayonnage random (j'ai trouvé la confiture ! c'est entre le poulet et les pâtes), Nina cède la place à Delphine pour accompagner Laurent pour le refill. Il est pote avec tout le staff depuis qu’il a du leur demander ou se trouvaient les items de la moitié de la liste lors des premières courses, la mission est gérée de main de maître… Pendant que ça geek dans l’open space de la maison haute, on s’affaire dans la maison du bas pour rester dans la thématique exotique et préparer curry de légumes, Ché Chuoi Andalou (aux mangues de saison du Brésil 😐 ) pour le diner et banh-mi au piri piri pour le déj du lendemain tout en déglinguant les meilleures olives marinées du mercadona.
Mercredi, après une bonne session grimpe, “certains” se tapent un casse croute post grimpe digne d’une bonne grosse foncedalle… même si Lo – notre gars sûr – n’avait rien à dealer au pied de la falaise, une plaquette d’iberico y passe (au goûter entre 2 tartines de nutella ça marche aussi), tant pis s’il y a plus de soleil quand on arrive à la piscine… et ça n’empêchera personne d’apprécier le risotto de Michael et les bananes flambées – glace vanille – supplément chocolat.
Jeudi, les haricots ayant assez trempés, François nous prépare des bons chili con/sin carne, les bras chauffent pour préparer le tiramisu de Michele sans batteur électrique. Le supplément d'assaisonnement à la Licor de Crema aura cette fois l’approbation du chef. Les prévisions météo pour le lendemain sont pourries, le rhum qui n’a pas flambé dans les bananes passe dans une sangria (et passe même très très bien, pour du rhum pour ado à 5 balles).
Vendredi, on se réconforte après la journée de grosse pluie avec la soupe espagnole préparée Maria (la mystérieuse recette aux 4 ingrédients : pois chiche – oeufs – ail – pain prend tout son sens) et la tarte au citron presque sans gluten de Cathy.
Samedi, la fin du séjour approche, on a vidé les stocks pour concocter un déjeuner qui aurait couté le cul en suppléments dans un salad bar (Tomates séchées ? Balance tout. Olives ? Pareil. On met combien de sachets de graines ? Tout. Il reste des échalotes, on en fait quoi ? Au four avec les poivrons et les courgettes. Hey les noix torréfiées ça va être pas mal aussi !…)
La team ayant pris la voiture pour aller grimper à Turon (comme l’animal, pas le nougat) arrive à caler une opération croquetas à Ardales sur le retour de la falaise. Un restau avec une grande salle vide à la déco désuette, Jesus au mur au-dessus de l’extincteur… on sait qu’on est au bon endroit (même si les flamenquins s’avèreront décevants). On arrive à peine en retard pour le dîner à l’Olive branch… on s’est dit qu’on allait manger “au restaurant” pour changer et on dîne de fajitas et de riz au haricots rouges (hmmm).
Dimanche, il est temps de partir, la team train est déposée à la gare, Delphine laisse la dernière bouteille de blanc au frigo. Cécile oublie le jambon acheté à Ardales, Maria tente la négo dans un bar sur le front de mer à Malaga après l’opération poisson frit de la team avion (ils veulent bien nous en vendre ! 14 euros les 100 g ! ça fait combien au kilo ça ? 140 euros… ah non c’est trop), Julien en achète à l’aéroport (l’abordable, pas celui de femelle, de saison, nourri au gland et coupé au couteau) et des turrons aussi, même si c’est pas Noël (et des trucs de touristes à l’oeuf qu’ils sont obligés d’en offrir tellement personne en achète).
Et sinon on a grimpé un peu aussi, entre les repas…
Texte : Nina
Cuisiniers·res : Cécile, Olivier, Nina, Cath, Hélène, Vigdis, María, Delphine, Michele, Julien, Michael, Pierre-Rudolf, François, Laurent
Also starring : Natalia (ex-FLM), la soeur de Laurent (pas FLM), son pote (FLM, il parait), les filles de Julien, la dame blanche blonde qui squatte la douche en pleine nuit, un oreiller de méditation, une grosse quantité de kéfir introuvable, 76.5 oeufs, le petit chat doux et gentil, le gros chat qui attaque les pieds, le chat maigre qui squatte les lits, le ténébreux…