FREISSINIERES

De mi-juillet à fin aout une douzaine de lémurien·ne·s sont passé·e·s au rassemblement interclub de Freissinières, pour grimper, marcher, faire du canyoning, se former, accompagner, danser, jouer, cuisiner et partager des repas, débattre… Certain·e·s ne sont resté·e·s que quelques jours, d'autres plus, certain·e·s découvraient le rassemblement et d'autres y revenaient… comme l’année dernière on vous propose un petit CR collectif, inventaire non exhaustif et en vrac de nos expériences vécues cet été :

• Transpirer sur Soleil Glacial et se les peler sur La Fiesta del Sud.
• S’arrêter à des relais de rappels qui n’auraient pas dû être là, ne jamais trouver ceux qu’on cherchait… rêver la nuit de cordes à double entortillées.
• Rentrer d'une grosse journée grande voie avec quelqu’un qui passe d’un craving de burger à des pulsions cannibales (et qui devra se contenter de courgettes).
• Faire des frites pour 6, 8, 12… tous les gens présents…
• Retrouver DJ Jean Jean aux platines de la fête de Freissinières, être toujours aussi surpris par ses transitions.
• Rester jusqu’au bout de la fête, entendre une 3e fois “Freissinières Oh Freissinières” (improbable hymne du village généré par une IA), l’avoir gravée à vie dans un coin de son cerveau, prête à ressurgir à tout moment.
• Déglinguer des restes d’ailes de poulet épicées à 3h du mat pendant qu’un mec se fait des tartines de chocotella à l’Opinel.

• Oublier que quand on monte 1000 m la température baisse, partir randonner aux lacs avec un maillot de bain qui ne servira pas mais sans pull ni doudoune…
• Caresser un patou pendant que son troupeau galère à retrouver le bon chemin après qu’on lui ait coupé la route.
• Tester TOUTES les tartes aux myrtilles de Dormillouse.
• Faire sa 100e grande voie, avec vue sur sa 1ere, 7 ans après (à un jour près).
• Encourager les pros au TAB (à défaut de mondial de Briançon…).
• Partager son matelas gonflable une place avec 3 autres filles (mais pas toutes à la fois).
• Un truc à fêter ? “Le dernier soir avant la grimpe de demain.” Jimmy
• Oublier chaque jour (voire plusieurs fois par jour) quel jour on est, preuve d'une déconnexion réussie.
• Calculer au pifomètre la quantité de fruits et légumes à acheter pour l'épicerie pour la fin de la semaine. (Eh bah je peux vous dire que 120 FSGTistes ça mange vraiment BEAUCOUP de tomates).
• Une fois arrivés en haut d'une GV, réaliser que son binôme n'a encore jamais utilisé son mega-jul pour descendre en rappel. Vive youtube.

• Se retrouver à 15 personnes la dernière semaine et se rendre compte qu'il reste 15 kilos de beurre à passer…
• Etre présent la dernière semaine du camp et devoir inventer chaque soir un nouveau repas collectif avec les 5 ingrédients restant de l'épicerie (patate, beurre, tomme, courgette et aubergine). Fourchette d'or à l'aligot.
• Avoir une journée de pluie et se retrouver embarqué dans le projet d'une maison auto-gerée FSGT. Avec en prime la visite de la dite maison.
• Se retrouver avec la descendante de Lara Croft (Tomb raider) sur la via ferrata de Freissinières (voir photo).
• Improviser la dernière AG du camp avec les 8 restants et se dire que c'était une chouette semaine. Penser à prendre les décisions pour 2026 et mais se dire que finalement on serait pas assez représentatif.
• S'arracher les doigts sur le quartzite du Rocher Baron et trouver toutes les autres pierres d'une douceur de satin.

Participant·e·s : Timé, Guillaume, Linh, Alice, Nina, Delphine, Vigdis, Florian, Michael, Ondine, Tanguy, Raphaëlle, Laura, Julien, Sylvain, Cathy…